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Ci-dessus les questions les plus recherchées/ posées …

Les IST sont des maladies infectieuses de gravité variable qui se transmettent essentiellement par la voie sexuelle.

Gonorrhée ou Blennorragie, infection à Chlamydia, Syphilis, Herpès génital, Hépatite B ou C, Trichomonase, infection à HPV.

  • des lésions de la peau ou des muqueuses au niveau des organes génitaux : tâches, rougeurs, petites plaies ou ulcérations, ou verrues (« boutons en relief »)
  • des signes au niveau des organes génitaux et des voies urinaires : écoulements anormaux, pertes vaginales anormales, brûlures ou picotements en urinant, des douleurs lors des rapports sexuels ou dans le bas du ventre, prurit génital (démangeaisons au niveau du sexe).

Les IST peuvent aussi n’avoir aucune manifestation visible tout en continuant à évoluer, et ne se manifester que lors de l’apparition de complications graves.

Les IST peuvent se transmettre d’une personne à une autre lors de relations sexuelles avec ou sans pénétration (pénétration vaginale ou anale, fellation, cunnilingus, anulingus, contact sexe contre sexe pour certaines d’entre elles).

Pour ne pas être contaminé, les liquides corporels contaminants (le sang, le sperme, le liquide séminal et les sécrétions vaginales principalement) ne doivent pas entrer en contact avec les muqueuses génitales, anales ou buccales, ni avec une lésion cutanée de son/sa partenaire, et vice-versa.

Contacter rapidement son médecin, un service d’urgences, le service national des maladies infectieuses (CHL, 2ème étage de l’Hôpital Municipal (U20), Tél : 4411-3091 ), un centre spécialisé comme la HIV-berodung ou le Planning familial. Avec eux, tu pourras discuter et évaluer les risques encourus.

L’auto-examen peut déjà te permettre de vérifier par toi-même si tu as éventuellement été infecté(e) par une IST : examine tes parties génitales à l’aide d’un miroir. L’auto-examen n’est évidemment pas suffisant, mais si tu présentes un des symptômes évoquées à la question (3), nous te conseillons à effectuer un dépistage, sachant que tu peux avoir été contaminé(e) par une IST sans présenter de symptômes.

Ne te soigne pas tout seul! N’utilise pas de pommades, de désinfectants, ou d’antibiotiques sans avis médical.

Suis le traitement jusqu’au bout! Il faut respecter la dose et la durée du traitement prescrit pour te soigner efficacement. Pendant le traitement, utilise toujours un préservatif avec ton/ta/tes partenaire(s). Il est important de vérifier avec ton médecin si ton traitement a été efficace.

Préviens ton/ta/tes partenaire(s)! Il est essentiel que ton/ta/tes partenaire(s) se fasse(nt) également dépister et traiter pour limiter les risques de réinfection entre vous et de contamination d’autres personnes.

Non, car ce sont des microbes généralement très fragiles, qui ne se transmettent que directement d’une personne à une autre. Cependant, dans le cas de l’herpès, il est recommandé de ne pas utiliser le même linge de toilette qu’une personne contaminée par le virus. Un parasite, le trichomonas, peut aussi survivre plusieurs heures sur des objets de toilette, par exemple une serviette ou un maillot de bain mouillé, car l’humidité favorise sa multiplication.

Si tu remarques :

  • des écoulements inhabituels par le vagin ou le pénis, qui peuvent être purulents et malodorants et provoquer des brûlures et des démangeaisons (uréthrite et cervicite), tu peux avoir été infecté(e) par un Gonocoque (Gonorhée), une Chlamydia ou encore un Trichomonas.
  • des ulcères (ulcérations génitales), tu peux avoir été infecté(e) par un Herpès génital (très visibles et très douloureux) ou par une Syphilis (plus discrets et indolores).
  • des boutons ressemblant à des petites verrues, tu peux avoir été infecté(e) par le Human papillomavirus/HPV.

Fais-toi dépister : Après une situation à risque, adresse-toi à ton médecin, un service d’urgence ou au service national des maladies infectieuses du CHL (CHL, 2ème étage de l’Hôpital Municipal (U20), Tél : 4411-3091)

Elles sont plus ou moins graves, selon la maladie et selon que le traitement est rapide ou pas.

  • Il peut s’agir d’une simple infection qui disparaît rapidement grâce à un traitement antibiotique.
  • Certaines infections, en se compliquant ou en récidivant, peuvent être la cause de stérilité chez l’homme ou la femme, ou favoriser des grossesses extra-utérines (qui conduisent toujours à la perte de l’embryon et souvent à l’ablation des trompes) : chlamydia, gonocoque, trichomonas.
  • En cas de grossesse, le fœtus peut être infecté : herpès, chlamydia, gonocoque, syphilis, HIV/Sida.
  • En cas de grossesse : hépatite B : le risque de transmission de la mère à l’enfant varie de 70 à 90 % pour les mères ayant une charge virale VHB élevée;  l’hépatite C (très rare et dans des circonstances particulières moins fréquentes mais la transmission du VHC de la mère à l’enfant varie de 6 à 11 %.
  • L’herpès génital et les condylomes dus à l’HPV peuvent favoriser l’apparition d’un cancer du col de l’utérus chez la femme.
  • Enfin, certains maladies comme le SIDA, l’hépatite B ou C, (ou la syphilis, dans son troisième stade), peuvent provoquer des complications graves (cancers, cirrhose hépatique, démence, maladies cardio-vasculaires) qui mettent la vie en danger.

Les IST ne sont pas une fatalité, il existe des gestes simples pour les éviter et stopper leur transmission.

  • Respecter les règles du Safer-sex :
    – Pour se protéger et protéger l’autre, utiliser un préservatif pour chaque rapport sexuel et avec chaque partenaire.
    – Pour se protéger des IST, il faut que le sang, le sperme – y compris le liquide séminal – et les sécrétions vaginales n’entrent pas en contact avec les muqueuses génitales, anales ou buccales de ton/ta/tes partenaire(s), ni avec une lésion cutanée.
  • Les caresses, les baisers sans échange de salive, donner la main à quelqu’un, boire dans le même verre, aller aux toilettes, chez le dentiste, chez le coiffeur, faire les gestes de premiers secours, être piqué par un moustique, sont des situations ne comportant aucun risque de transmission d’une IST.
  • Faire un dépistage des IST et du VIH de manière régulière lorsqu’on a plusieurs partenaires, et à chaque fois que l’on souhaite arrêter le préservatif avec un nouveau partenaire régulier.
  • Prendre les traitements prescrits par le médecin et les suivre jusqu’au bout.
  • Prévenir son ou ses partenaire(s) afin qu’il(s) ou elle(s) puisse(nt) également se faire dépister et traiter le cas échéant.

Le préservatif masculin, le préservatif féminin sont les seuls moyens de contraception qui protègent également contre le VIH/SIDA et contre la plupart des IST. Il existe un vaccin contre l’hépatite B et contre l’HPV:

  • Au Luxembourg la vaccination contre l’HPV est offerte à tous les jeunes garçons et filles entre l’âge de 9 et 13 ans.
  • le vaccin prophylactique contre l’hépatite B est très efficace: 3 injections sont nécessaires pour conférer une immunité durable. Au Luxembourg tous les nouveau-nés sont vaccinés contre l’hépatite B dès leur naissance.

A l’heure actuelle, il n’existe pas de vaccin contre le VIH/SIDA. Les traitements empêchent ou retardent l’apparition du stade Sida mais n’entraînent pas une guérison de la maladie.

  • Avoir des rapports sexuels sans préservatif
  • partager une seringue usagée ou du matériel de sniff
  • avoir un contact cutanéo-muqueux avec une lésion, du sang ou d’autres liquides corporels d’une personne infectée !

Une relation sexuelle non-protégée est à risque même sans éjaculation. Par exemple, l’infection au VIH/SIDA peut être transmise même sans éjaculation: le liquide séminal suffit.

Contacter rapidement son médecin, un service d’urgences, le service national des maladies infectieuses (CHL, 2ème étage de l’Hôpital Municipal (U20),Tél : 4411-3091 ), un centre spécialisé, comme la HIV-berodung ou le Planning familial. Avec eux, tu pourras discuter et évaluer les risques encourus.

L’auto-examen peut déjà te permettre de vérifier par toi-même si tu as éventuellement été infectée par une IST :examine tes parties génitales à l’aide d’un miroir.

Plusieurs types de dépistage existent:

  • une prise de sang, ou un test rapide
  • un prélèvement/frottis vaginal chez la femme
  • frottis/prélèvement urétral chez l’homme
  • un prélèvement urinaire

Pour effectuer un dépistage des IST ou du VIH, plusieurs solutions s’offrent à toi:

  • consulter ton médecin traitant
  • te rendre dans un service d’urgences
  • te rendre dans le service national de maladies infectieuses (CHL, 2ème étage de l’Hôpital Municipal (U20), Tél : 4411-3091)
  • te rendre dans le centre de planning familial le plus proche de chez toi

Plusieurs sites offrent des tests en matière de dépistage du HIV/Sida, tu les retrouveras sur la page “Adresses/ Contacts “.

Les tests sont remboursés par la CNS. Les tests sont gratuits au CHL et les tests rapides sont gratuits à la HIV Berodung et dans le DIMPS.

Les tests sont anonymes sur demande. Donc pas besoin d’une autorisation de tes parents ; ils ne seront pas avertis que tu as fait un test de dépistage

Oui, à condition d’être bien utilisés. Les préservatifs sont fiables à condition d’être adaptés aux différentes pratiques et bien utilisés :

  1. déchirer l’emballage avec les doigts,
  2. dérouler complètement le préservatif sur la verge en érection en pinçant l’extrémité entre le pouce et l’index, pour chasser l’air du réservoir,
  3. lubrifier le préservatif (s’il ne l’est pas) avec un lubrifiant à base d’eau (jamais avec de la vaseline ou un corps huileux, cela altère la solidité du préservatif.)
  4. maintenir le préservatif à la base de la verge au moment du retrait,
  5. l’enlever, le nouer et le jeter dans une poubelle,
  6. utiliser un nouveau préservatif lors de chaque rapport sexuel.

Non, ils risquent de s’user plus rapidement (puis de se rompre), par frottement l’un contre l’autre. Rien de mieux qu’un seul préservatif de bonne qualité, et bien lubrifié.

Il est vivement conseillé d’utiliser du lubrifiant, pour une meilleure pénétration et un moindre risque de déchirure du préservatif. Un lubrifiant à base d’eau est conseillé.
Le risque de contamination par voie anale est plus élevé que par voie vaginale, parce qu’il existe souvent des microlésions (déchirements) de la peau et des muqueuses au niveau de la région anale. Pour les relations anales un préservatif « professionnel » ou « X-strong » est à préférer.

Malheureusement non ! Le rinçage soigneux de la bouche juste après un rapport oro-génital contribue certes à diminuer le risque théorique de contamination, mais il ne peut pas prétendre le supprimer complètement : risque 0 = préservatif !

NON. Tout d’abord, il est à noter qu’en plus du virus du sida, de très nombreux microbes, comme les virus des hépatites B et C, peuvent être transmis par injection, et ces virus sont très résistants à la chaleur (pour désinfecter les instruments chirurgicaux par exemple, il faut les chauffer à 130° pendant 30 minutes !). Imaginez alors tout ce qu’il peut encore rester dans une seringue, après l’avoir chauffée avec une petite flamme de briquet, ou l’avoir simplement nettoyée avec de l’eau ! C’est pourquoi l’emploi d’une seringue stérile à usage unique pour chaque injection est nécessaire, de même que l’utilisation d’alcool à 70° pour se nettoyer la peau. Il ne faut pas la partager, ni la cuillère et le coton, ni la paille de sniff !

Non,le préservatif est un moyen de prévention efficace, mais pas le seul ! On peut aussi utiliser le préservatif féminin (Femidom®), de même que respecter une fidélité absolue entre partenaires séronégatifs.

Et, sans parler d’abstinence, le fait de retarder l’âge des premiers rapports sexuels, et de limiter le nombre de partenaires sexuels contribue certainement à réduire notablement le risque d’infection.

Non, Le préservatif féminin ne doit pas être nécessairement retiré immédiatement après le rapport sexuel. C’est un de ses avantages par rapport au préservatif masculin (capote). Autre avantage, il peut être mis à l’avance, avant le rapport sexuel. Ces deux éléments font qu’il paraît mieux adapté que le préservatif masculin à des relations sexuelles sous l’emprise d’alcool par exemple.
Par contre, son prix plus élevé est actuellement un frein à son utilisation.

Lorsque 2 personnes en couple stable ont fait un test de dépistage du VIH et sont toutes les 2 séronégatives, elles n’ont plus besoin d’utiliser le préservatif pour se protéger du virus du SIDA. Mais attention : cela suppose une fidélité et une confiance absolues entre ces 2 personnes (ou l’utilisation du préservatif avec un autre partenaire).

Il faut immédiatement qu’un médecin évalue le risque de transmission du VIH (vous pouvez pour cela vous adresser aux urgences d’un hôpital public ou au service national des maladies infectieuses du CHL (CHL, 2ème étage de l’Hôpital Municipal (U20),Tél : 4411-3091 ). Si les 2 partenaires s’avèrent être séronégatifs, et ne risquent pas d’avoir été contaminés récemment, ils pourront être rassurés. Si l’un des 2 partenaires est séropositif, ou en cas de doute, un traitement d’urgence (PEP) contre le VIH pourra être prescrit. Un test de dépistage (classique ou rapide) sera réalisé ; il sera répété 6 ou 12 semaines après la situation à risque.

S’il ne s’agit que d’une exposition au sang sur peau saine non blessée et à distance des muqueuses (œil, bouche, nez), et rapidement rincée, le risque est à priori nul et ne nécessite ni consultation ni dépistage. Si ces conditions ne sont pas remplies, il faut consulter immédiatement pour qu’un médecin évalue le risque de transmission du VIH (vous pouvez pour cela vous adresser aux urgences d’un hôpital public ou au service national des maladies infectieuses du CHL (2ème étage de l’Hôpital Municipal (U20), Tél : 4411-3091). En cas de doute, un traitement d’urgence (PEP) contre le VIH pourra être prescrit, ainsi qu’un test de dépistage (classique ou rapide), à répéter 6 ou 12 semaines après la situation à risque. S’il s’agit d’un professionnel de santé piqué par une aiguille, une déclaration d’accident de travail sera établie.

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